LE MASSAGE PAR FRICTION

Cher lecteur, aujourd’hui, nous allons parler de frotti frotta. Pas celui que tu pratiques dans une pièce isolée, à l’abri des regards. Non, il s’agit d’une technique de massage appelée la friction. Le nom n’est pas sexy, les gestes non plus mais l’efficacité est au rendez-vous. Il n’y a pas plus radical pour se débarrasser des douleurs. Et comme cette technique qui coule dans nos veines, je ferais l’effort de moins parler et d’agir plus. Let’s go !

EFFICACITÉ AVANT TOUT

La friction n’a pas un joli nom rococo aux accents exotiques ou fleuris. Parmi les 05 techniques de base, elle est celle qui fait le moins rêver. Mais, cher lecteur, je t’assure qu’il n’y a pas mieux qu’elle pour réveiller les muscles endoloris et chasser les douleurs.

Concrètement, la friction consiste à ‘frotter’ les couches supérieures de l’épiderme contre les muscles ou les os. Exercée de façon circulaire, la pression a pour but de compresser les tissus d’avant en arrière sur les muscles sous-jacents. Elle peut être pratiquée avec les pouces ou les phalanges sur des zones assez denses. Une vidéo valant mille mots, je t’invite à regarder cette vidéo de monkeysee.com pour avoir les idées claires.

LE POURQUOI DU COMMENT

Je suis sûre qu’en regardant la vidéo, tu as pensé au massage sportif. Et c’est normal, la friction est l’un des gestes clé chez les athlètes. En effet, en plus d’éliminer les douleurs, elle favorise la disparition des tissus cicatriciels et améliore la flexibilité des muscles.

Sais-tu de quoi sont formés les tissus cicatriciels ? De fibres de collagène. Quand un tissu cicatriciel se forme, il peut modifier l’alignement naturel des muscles, limiter leurs mouvements et induire de la douleur. En chauffant la zone et compressant les tissus, la friction permet de briser les tissus cicatriciels et de réaligner les fibres de collagène dans leur axe naturel.

En chauffant les muscles, la friction les rend plus malléables ce qui permet de les étirer et de booster leur élasticité grâce au phénomène de thixotropie. Et c’est important. Les fascias, la thixotropie, le modelage, … vu que j’en ai déjà parlé dans la chimie derrière le massage, je vais t’éviter un doublé.

La friction fait disparaître la douleur, je le répète depuis le début. Quand les tissus sont comprimés ou raides, la douleur augmente à cause de la restriction de mouvements. En réalignant les tissus cicatriciels et en chauffant la zone, les frictions traitent la zone et suppriment la douleur. Le gros plus : les touchers des frictions envoient un message au cerveau qui interrompt l’émission de signaux de douleur.

Bien sûr, il y’a moyen de booster les performances antidouleur de la friction. Tu peux la combiner avec de la chaleur ou des synergies spécifiques d’huiles essentielles.

CONTRE-INDICATIONS

La friction est comme toute technique de massage. Si tu es brûlé, c’est non. Tu as des œdèmes, c’est non. De l’érythème, c’est non. Une peau rougie, c’est non. Des ecchymoses, encore non. Et puis, un bon sens : pourquoi voudrais tu masser une peau irritée ? Dans qu’elle n’est pas propre et saine, c’est no way.

Cher lecteur, nous voici arrivé à la fin de ce billet assez bref, je dois l’admettre. Mais tu sais ce qu’on dit : « dans la vie, les meilleures choses sont les plus courtes. » Je vais donc essayer de faire honneur à cette technique concise et précise et te dire au revoir. On a tous déjà au moins une fois pratiqué une friction, que ce soit sur nous ou un autre.

Vas y, fouilles dans ta mémoire et dis moi : au bout de combien de temps ta douleur s’est-elle estompée ? J’attends ta réponse en commentaires mais surtout, SURTOUT, abonnes toi au blog et reçois un email dès qu’un nouvel article est publié.