Est-il possible de blogueur sans être accro aux réseaux sociaux

EST-IL POSSIBLE DE BLOGUER SANS ÊTRE ACCRO AUX RÉSEAUX SOCIAUX ?

Cher lecteur, il est temps d’annihiler un cliché. As-tu deviné duquel je veux parler ? Relis le titre et trouveras la réponse à cette interrogation. Oui, je parle de celui du blogueur accro aux réseaux sociaux. Ou, dans mon cas, de la blogueuse toujours connectée à sa communauté.

À quel moment exactement ce cliché a-t-il pris naissance ?

Le 1er août 2003, quand My Space a vu le jour, les graines du blogging ont été plantées. Toutefois, il est peu probable que ce soit à cet instant que le blogueur ait été dépeint comme un geek dépendant des univers virtuels. Relativement basique, My Space s’adressait plus aux adolescents désireux de faire entendre leurs voix et à des passionnés pur jus.

Est-il possible de bloguer sans être accro aux réseaux sociaux - pin it!

Non. Bien qu’un premier réseau social, SixDegrees.com, ait vu le jour en 1997, ce mythe est plus récent. C’est avec l’apparition de Facebook en 2004 qu’il est entré dans les mœurs et n’en est plus sorti.

Pourtant, même s’il est vrai que le blogueur est décrit comme un amoureux des stories Instagram, des challenges TikTok et des tweets enflammés, une autre vie est possible. Une vie où blogueur n’est pas synonyme d’aficionado des réseaux sociaux.

Pourquoi ne pas avoir de réseaux sociaux en tant que blogueur ?

Parce que tu es un otaku introverti. Parce que la vie est trop belle pour la passer 80 % du temps devant un écran. Parce qu’internet est tout sauf un ami fidèle. Parce que… Les raisons de te tenir à l’écart de la folie des réseaux sociaux sont nombreuses, jeune Padawan. En dépit du battage publicitaire des firmes technologiques, non, tu n’es pas tenu d’être actif sur les réseaux sociaux au XXIe siècle.

1. Réduire au silence ces tueurs de productivité extrêmement sournois

S’il ne devait que rester une raison, ce serait celle-ci. Ne te fie pas à l’aspect niais des émoticônes… Les réseaux sociaux sont des pièges psychologiques d’une rare puissance.

Ne t’est-il jamais arrivé de te dire « Bon, il est à 19 h 45. Je réponds à mes messages Facebook et à 20 h, je me couche » avant de rester sur ton téléphone jusqu’à 22 h ? Le pire, c’est que si l’un de tes proches te demande ce que tu faisais, tu ne seras pas en mesure de répondre avec exactitude. Bienvenue dans la prison psychologique des réseaux sociaux.

1- pourquoi bloguer sans utiliser de réseaux sociaux

Et là, tu te dis sans doute que j’ai rejoint une communauté de conspirationnistes. Il est temps pour moi de dégainer mon arme ultime : les études scientifiques.

En 2014, le Dr Ofir Turel de l’Université de Californie (États-Unis) a analysé l’impact de Facebook sur le cerveau avec l’aide d’enseignants-chercheurs de Beijing (Chine). Ce qu’ils ont découvert est stupéfiant… Analysé à l’IRM, le cerveau d’une personne qui utilise fréquemment le réseau social ressemble à s’y méprendre à celui d’un cocaïnomane.

Et là, tu restes bouche bée… À aucun moment dans The Social Network, le film relatant les débuts de Facebook, il n’était question de dépendance. Pauvre oie naïve…

Même s’il est vrai que de nombreuses firmes ont débuté avec les moyens de bord, leur expansion se fait à l’aide de stratégies psychologiques. Le cas le plus probant est celui du jeu en ligne Fortnite qui doit son immense succès (45 millions de joueurs en un an) au travail titanesque de la psychologue française Celia Hodent. Oui… Derrière ces visuels cartoonesques se cache un univers pas si bucolique.

En relisant le dernier paragraphe, je me rends compte qu’effectivement, je sonne comme une conspirationniste. Il ne reste plus que je commence à parler des Illuminatis, du Da Vinci Code et de la platitude de la Terre pour que la boucle soit bouclée.

7 raisons de bloguer sans utiliser de réseaux sociaux - pin it!

Toutefois, je vais radoter encore un peu. Si tu es une personne active ou qui vise haut, attention avec les réseaux sociaux. Après avoir interrogé 850 professionnels (dont secteur exerçant dans l’informatique), les enquêteurs de Wrinkle ont révélé que 44 % des personnes regardent leurs téléphones plus de 20 fois par jour. Et par la suite, ils avaient besoin de 23 minutes pour retrouver leur productivité initiale (source : redeapp.com).

La prochaine fois que tu tendras ta main vers ton téléphone, pose-toi une seule question : est-ce que ce que je m’apprête à faire est réellement utile ? Si tu hésites ou que la réponse est non, arrêtes immédiatement le mouvement de ton poignet.

2. Préserver son jardin secret du reste du monde

Si tu ne le fais pas pour la première raison, celle-ci devrait suffire à te convaincre. Une fois qu’un contenu est publié sur la toile, il l’est pour toujours et pour tous. Que les systèmes de cryptage et autres ne te leurrent pas. Dès que tu cliques sur « envoyer », tu n’as plus de contrôle sur le contenu que tu as créé.

Attention… je ne parle pas ici de piratage informatique. Au vu des données qu’ils sont amenés à traiter, les réseaux sociaux comme Instagram et autres sont extrêmement sécurisés. Il est plus question de relations humaines.

bloguer anonymement pour préserver son jardin secret

Même si tu partages la photo de ton enfant uniquement à un cercle restreint de personnes sur Facebook, tu n’as aucune idée de ce qu’elles en feront. Il ne faut que quelques secondes pour faire une capture d’écran ou partager un contenu, quitte à briser des vies.

« Complotiste, sors de ce corps ». « Homme de Cro-magnon, retournes dans ta caverne. »

En me relisant, j’ai conscience que je peux sonner alarmiste. Si tu me suis depuis longtemps, tu sais que j’ai pris la décision de blogueur anonymement depuis fort longtemps. Bon… Avec la professionnalisation de mon blog et le lancement de la Formation Rédacteur Web Africain Freelance, j’ai dû mettre un peu d’eau dans mon vin. Toutefois, en-dehors de deux photos, je ne partage rien d’autre qui soit personnel.

Internet n’est pas un ami fidèle. En tant que blogueur, tu peux t’enflammer sur un sujet, déverser ta bile et un jour, ces propos te rattrapent. Pire encore… Peut-être qu’avec le temps, tu n’es plus la personne qui a écrit ces vers. Seulement, étant donné que le World Wide Web n’oublie rien, tu resteras à jamais associé à ces propos dans lesquels tu ne reconnais plus.

Toute information ou pensée n’est pas toujours bonne à partager. Parfois alors qu’elle semble anodine, elle te revient en plein visage au pire moment de ton existence. Est-ce réellement un risque que tu désires prendre ?

3. Les réseaux sociaux ne t’appartiennent pas

C’est une vérité qui se doit d’être rappelée encore et encore. Quand tu achètes un nom de domaine auprès du WHOIS, il est tien. Quand tu crées et auto-héberges ton site web, encore une fois, c’est ta propriété privée. En revanche, avec les réseaux sociaux, le son de cloche est tout autre.

Peut-être que tu as 25 millions d’abonnés sur Instagram ou TikTok. Leurs informations de contact ne t’appartiennent pas. Ta communauté n’est pas réellement tienne.

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Pour simplifier la chose, vois Facebook/Instagram/TikTok comme des vitrines marchandes. Les créateurs de contenus qui y ont recours à ces canaux sont les produits mis en vente. Les acheteurs sont les annonceurs publicitaires.

Si tu bâtis ton empire sur Facebook/Instagram/TikTok/etc. et que ce dernier décide de changer les règles de son jeu, tu n’auras que des yeux pour pleurer. Je ne dis pas de ne pas utiliser de réseaux sociaux. Juste d’être conscient de la réalité du terrain sur lequel tu progresses.

Lorsqu’en 2018, j’ai claqué la porte de Facebook, j’ai rédigé un billet dessus. Eh oui… je suis blogueuse. Blablater sur mon clavier est mon passe-temps de prédilection. En effectuant des recherches dessus, j’avais découvert la triste histoire de Little things, un média américain dont la stratégie de communication reposait sur le géant bleu. Avec le changement d’algorithme, le trafic du portail a chuté de 75 % et la compagnie a dû mettre la clé sous la porte.

Je me répète encore une fois : les réseaux sociaux ne sont pas tiens. En foi de quoi, il est extrêmement risqué d’appuyer ta stratégie blogging uniquement sur ces derniers. Pour créer une communauté, pourquoi pas ? Pour perdurer dans le temps, c’est plus risqué.

4. Avoir l’âme d’un community manager

Un blogueur est beaucoup de choses en même temps. Un peu enquêteur, légèrement journaliste, voire poète sur les bords, il a plus d’une casquette. Cependant, il y a une chose qu’il n’est pas forcément et c’est Community manager.

Gérer des réseaux sociaux de façon professionnelle exige un savoir-faire particulier. Il y a une très grande différence entre partager des photos de chiots à ses anciens amis de lycée et projeter une image professionnelle en ligne.

Plus encore : au fil du temps, les algorithmes des réseaux sociaux deviendront de vrais sacs de nœud. Révolue est l’époque où il suffisait de publier pour être vu.

Pourquoi faire une croix sur les réseaux sociaux en tant que blogueur - pin it!

Aujourd’hui, pour tirer pleinement parti d’un réseau social (et ne pas publier dans le vide), il faut développer des compétences d’expert. Par ailleurs, étant donné que chaque plateforme a ses codes, cela implique de maîtriser tous ceux liés aux portails qui t’intéressent. À chaque fois, tu devras te demander ce qu’est un bon taux d’engagement et comment l’atteindre.

T’en sens-tu capable ? As-tu le temps nécessaire pour poster, répondre aux commentaires et plus ? As-tu suffisamment de disponibilité pour t’occuper en profondeur de ton e-branding ? Tu sais, ce n’est pas par hasard que les blogueurs professionnels engagent d’autres as du marketing digital. Penses-y…

5. Rester à l’écart d’une activité particulièrement chronophage

Cette section sera courte, très courte. Parce qu’il se trouve à la croisée des raisons 1 et 4, le leitmotiv n°5 sera présenté en une phrase : la gestion des réseaux sociaux est chronophage. Et bien plus que tu ne l’imagines.

Si tu ne vis pas de ton blog, il est peu probable que tu ais le temps d’être à 100 % à ton travail, de rédiger, faire les mises en pages, publier et ensuite, assurer la communication digitale. Sauf si tu es Wonder Woman ou que tu possèdes les huit bras de Shiva. Après tout, qui sait si une déité ne se cache pas derrière ton visage enjôleur…

arrêter de prendre du temps sur les réseaux sociaux

Qu’il s’agisse des réseaux sociaux ou des messageries, ces petites applications sont extrêmement douées pour accaparer l’attention. À ce jour, l’article le plus lu de mon blog est « Comment désactiver temporairement WhatsApp ?« . Dès sa publication, il s’est hissé parmi les premiers résultats de recherche Google. C’est dire à quel les intentions de recherches dans cette thématique sont nombreuses.

6. S’éloigner des ondes négatives

Que celui qui n’a jamais été outré par les comportements de certains internautes lèvent la main ! Personne. Je m’en doutais.

Le revers de la médaille d’internet, c’est que ce réseau a donné une plateforme d’expression à des personnes fortement aigries. En proie à des démons psychologiques, elles cherchent un exutoire pour éventer la rage intérieure. Et devines où elles mettent les pieds… Bingo. Sur les réseaux sociaux et les applications de messagerie.

Plus le temps passe et plus j’ai la sensation que les règles de la nétiquette ont été griffonnées sur un papier et jetées à la poubelle. Parfois, j’ai l’impression que le partage de fake news et de contenus sensibles est en passe de devenir une discipline des JO. C’est à qui aura le potin le plus croustillant, la photo la plus choquante, le scoop le plus chaud… Et comme je ne prends aucun plaisir à traîner X ou Y dans la boue, toute cette compétition malsaine me fatigue mentalement.

quitter les réseaux sociaux à cause de la négativité

Depuis que je n’ai plus aucun réseau social (exception faite de LinkedIn où je suis aussi rare qu’un fantôme), je respire. Oui, je respire de nouveau. À force de baigner dans toute cette violence verbale et visuelle, tu ne réalises peut-être même plus à quel point elle est forte.

Je vais te lancer un mini-défi : gèles tous tes réseaux sociaux et applications de messagerie pendant une semaine. Au sortir de cette cure détox, tu auras l’impression de flotter sur un petit nuage. Promis juré.

7. Ressentir l’envie de se déconnecter

En tant que blogueur, tu vas passer beaucoup de temps face à ton écran. Si en plus tu travailles dans le secteur du digital, tu as tiré le gros lot. Parfois acculé par toutes ces informations, tu as la sensation que ton cerveau est sur le point de surchauffer.

Je milite activement pour la démocratisation de l’art de rester seul. Quand elle est active et recherchée, la solitude contribue à l’épanouissement personnel. Malheureusement, la surcharge de données d’internet va à l’encontre de cette philosophie.

C’est pourquoi, en tant que blogueur, tu peux avoir le désir de t’isoler de la toile. Et avec les réseaux sociaux et leurs suggestions d’amis, c’est quasiment impossible.

Ressentir l'envie de se déconnecter en tant que blogueur

Si tu m’as déjà écrit via la page Contacts, tu sais que je suis aisément joignable par appel direct ou par mail. Je n’ai aucun réseau social et depuis que c’est le cas, ma santé (mentale et physique) se porte mieux. J’ai WhatsApp mais je suis capable de ne pas me connecter pendant des semaines. Et quand bien même, je le fais, je n’ouvre pas toutes mes discussions.

Je viens de jeter un coup d’œil à mon compte WhatsApp. J’ai plus de 3 000 messages non lus…

Je suis une blogueuse et je n’aime absolument pas les réseaux sociaux. Et loin de m’arrêter là, je milite activement pour une utilisation plus modérée (et contrôlée) de ces derniers. Toutefois, ce n’est que ma position. De surcroît, je ne prétends pas avoir la connaissance ultime.

Si tu as des astuces pour éviter que le digital n’empiète sur la vie privée d’un blogueur, les commentaires sont ouverts. N’hésite pas à y glisser un mot doux.

Ceci dit, il est temps d’élucider une toute dernière question : comment avoir du trafic sur son blog sans réseaux sociaux ?

7 techniques imparables pour avoir du trafic sur son blog sans réseaux sociaux

Il est venu le temps des solutions pratiques. Concrètement, si tu n’utilises pas Instagram, TikTok ou autres pour glaner des lecteurs, où donc te rendre ? Adulé bouquineur, tu seras heureux d’apprendre que ce ne sont pas les options qui font défaut.

Encore aujourd’hui, beaucoup de blogueurs ont la sensation que les partages sur réseaux sociaux sont la solution pour être connus. Que nenni ! Ces derniers sont là pour créer un sentiment d’adhésion autour de ta plateforme, pas pour t’apporter du trafic. Ne sois donc pas surpris qu’un compte Facebook à deux millions d’abonnés ne te rapporte que dix ou quinze vues mensuelles. En revanche, avec les solutions que je te propose plus bas, tu verras ton reach organique exploser.

1. Pinterest : le leader du trafic de référence

J’adore Pinterest ! Il n’y a pas de mots plus justes pour décrire ce que je ressens à l’égard de ce moteur de recherche visuel. Conçue en mars 2010 par Cold Brew Labs Inc à Palo Atlto (Californie, États-Unis), la plateforme a ravi séduit aussi bien les blogueurs que les boutiques en ligne.

7 techniques imparables pour faire connaître son blog sans réseaux sociaux - pin it!

J’ai rédigé un article complet qui relate l’amour que je porte à Pinterest. Baptisé Défi Pinterest : passer de 0 à 1 million de vues par mois en 100 jours, il te donnera les bases nécessaires à la prise en main de ce portail. Et une fois que tu auras acquis ce laïus, je t’invite à te familiariser aux 15 conseils Pinterest distillés par la Webeuse.

2. SEO : un concept qui fonctionne vraiment

Étant donné que les chiffres convaincront toujours plus que des propos non illustrés, je vais en citer quelques-uns :

  • 93 % des expériences en ligne débutent par l’insertion d’un mot-clé dans un moteur de recherche.
  • 72 % des spécialistes du marketing assurent que le marketing de contenu est le moyen le plus sûr de grossir son portefeuille clients.
  • 61 % des acheteurs se renseignent en ligne avant d’acheter.
  • 70 à 80 % des internautes n’ont que faire des résultats de recherche payants. C’est donc un point en moins pour le Search Engine Advertising ou SEA.
  • 18 % des recherches géo localisées sur Google aboutissent à une vente.
  • 14,6 %. Tel est le taux de conversion moyen des sites internet via le référencement naturel (ou SEO).
  • 67 % des prospects en plus sont enregistrés par les sites internet usant d’articles de blog optimisés SEO.

Le référencement naturel ou SEO pour les intimes, fonctionne à merveille. Même si les résultats n’apparaissent pas en un claquement de doigts, ils sont bel et bien là.

L’un des exemples les plus parlants, c’est le site abondance.com d’Olivier Andrieu. Considéré comme le pape du SEO, ce consultant a réussi à obtenir un DA de 57 et à obtenir des millions de backlinks. Je t’invite à consulter ses articles pour dompter les algorithmes des moteurs de recherche et avoir un excellent role model.

Avant de clore ce chapitre, je te laisse avec un dernier article SEO qui m’a laissé bouche bée. Lis-le !

3. Rédiger des articles invités

Pourquoi t’épuiser à bâtir une audience de A à Z alors que tu peux profiter de celle établie par un autre ? Le principe des articles invités est simple : tu rédiges un article pour un blog externe tout en glissant un ou deux liens qui redirigent vers ton portail.

Néanmoins, pour que la hausse de trafic soit au rendez-vous, il faut respecter certaines règles :

  • choisir un blog qui rentre dans ta thématique. Par exemple, si tu es un blogueur culinaire, tu peux rédiger pour une plateforme de tourisme gastronomique ;
  • s’assurer que le portail ait un Domain Authority (ou DA) égal ou supérieur au tien. Pour évaluer le DA de ton site, créé-toi un compte gratuit sur moz.com ;
  • respecter le style de l’auteur initial ;
  • créer un contenu qui apporte réellement de la valeur ;
  • promouvoir ton article invité auprès de ton audience.

Bien évidemment, ce n’est qu’un bref récapitulatif de la marche à suivre. Si vraiment tu es intéressé par cette stratégie marketing, Twaino a écrit un guide complet sur la rédaction des articles invités. Il couvre tous les aspects de ce procédé dans les moindres détails.

4. Participer à des événements locaux

Dans le cas où des événements promouvant le blogging auraient lieu dans ta région, vas-y. De même, ne boudes pas les radios locales, les journaux et les émissions télé. C’est toujours une bonne occasion de rencontrer d’autres blogueurs ou même d’obtenir des collaborations.

participer à des événements locaux pour faire connaître son blog

Étant d’un naturel introverti, je ne peux pas m’étaler sur ce sujet. Je suis même sûr que tu en sais plus que moi à ce sujet…

5. Répondre aux commentaires

Selon avislocal.com, 96 % des internautes prêtent attention aux commentaires laissés par d’autres usagers. Imagines un instant s’ils se rendent compte que tu ne daignes même pas répondre à ceux qui prennent le temps de t’écrire… Qui donc voudrait s’investir dans une relation avec un blogueur à l’ego surdimensionné ? Probablement très peu de monde.

En répondant aux commentaires, tu montres ton côté humain. Tu prouves qu’il y a bien un Homo sapiens derrière ces textes et pas une IA. Et surtout, tu démontres à ton audience que tu apprécies son support inconditionnel.

6. Mettre sur pied une newsletter

La newsletter (ou mailing list) est le seul outil à disposition des blogueurs pour réellement avoir les informations de contact de leurs abonnés. Et non, ce n’est absolument pas un canal désuet. Selon mondedumail.com, en 2020, le taux d’ouverture moyen de l’emailing était de 17,80 %.

À titre de comparaison, la portée organique d’une publication Facebook est de 5,17 %. Et sur Instagram, 70 % des utilisateurs ne voient pas leur flux (source : blog.hubspot.fr). Pour réellement converser avec tes lecteurs, tu ne peux décemment pas compter sur les réseaux sociaux.

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Des outils tels que Mailchimp permettent de concevoir une newsletter à des couleurs en quelques minutes. Et pour inciter tes lecteurs à te confier leur mail, tu peux créer un e-book ou à télécharger, un séminaire virtuel ou leur promettre un email à chaque nouvel article. Personnellement, j’ai opté pour la troisième option et ne le regrette pas. D’ailleurs, si ce n’est pas encore fait, je t’encourage à rejoindre ma newsletter pour être informé de la parution des nouveaux articles.

7. Faire passer le mot auprès de ton réseau relationnel

Parles de ton blog à ton entourage. Partages tes articles dans les groupes dont tu es membre. Ce n’est pas cette stratégie qui fera exploser tes vues mais elle t’aidera à renforcer ta crédibilité. Et qui sait quels partenariats peuvent naître de ta réputation…

Quelle est ton opinion sur la corrélation entre blogging et réseaux sociaux ? Quelles sont les stratégies qui ont contribué à faire éclore ton blog ?

Tes réponses sont attendues en commentaires et surtout, SURTOUT, abonne-toi à la newsletter pour recevoir un email dès qu’un article paraît.

Comment promouvoir son blog (hors réseaux sociaux) - pin it!

2 commentaires

  1. Coucou, ton article est très riche et complet ! Je partage totalement ta vision des choses, je suis ce qu’on appelle « une personne hors norme » puisque je n’utilise pas les réseaux sociaux dans ma vie perso. Franchement, ma santé mentale me remercie 😊 ! Concernant le blog, je mise beaucoup sur Pinterest que j’adooooore et également sur le SEO quand j’ai le temps de rédiger des articles travaillés 🙂
    Très bonne continuation ! 😉

    1. Bonjour The 98sgirl,

      Il semblerait que nous soyons deux à être hors normes 😅 Je n’ai plus de réseaux sociaux depuis 2017 et nom de Dieu, mon mental se porte mieux. Même en termes de productivité, le fait de ne pas être sur ces plateformes a été un vrai boost. Tout comme toi, je mise sur Pinterest ainsi que sur le SEO.

      Merci d’avoir pris le temps de lire cet article et bonne continuation à https://the98sgirl.fr/

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