Cher lecteur, il est temps que je te dévoile la méthode ultime, facile et longtemps cachée qui permet aux nomades digitaux de travailler en voyageant.
Travailler six mois voyager six mois n’est pas une utopie.
C’est une réalité que des milliers de personnes, toutes nationalités confondues, expérimentent au quotidien. Et pour ça, tu n’as pas besoin de travailler en agence de voyage ou d’être hôtesse de l’air. Bien organisé, même un comptable peut se permettre de travailler en vanlife.
Et là, tu te dis sans doute que les jobs permettant de voyager autour du monde sont rarissimes. Faux ❌.
La liste incroyable des métiers qui permettent de travailler en voyageant
Je dois avouer que ce sous-titre est un put-a-clic 🙈.
Il y a tellement de métiers qui permettent de travailler tout en voyageant que je ne suis pas en mesure de tous les lister. En même temps, un job pour réaliser un voyage autour du monde ne doit remplir que deux critères :
- pouvoir être réalisé à distance ;
- nécessiter uniquement un ordinateur portable.
C’est tout.
Maintenant, de manière pratique, tu as le choix entre rester employé et négocier le 100 % télétravail ou devenir freelance.
Commençons par la première option.
Travailler en voyageant en tant que salarié
Être salarié et nomade digital ne sont pas deux conditions mutuellement exclusives. À vrai dire, personnellement, je trouve même que c’est le combo gagnant.
Tu as un revenu régulier. Tu as le backup administratif d’un contrat de travail. Tu peux donc avancer sereinement.
La seule difficulté de cette dynamique, c’est de négocier le 100 % remote.
Si ce n’est pas dans ton contrat de travail initial, ton employeur a parfaitement le droit de te dire non.
En outre, s’il dit oui, il est fort probable que ton salaire soit revu à la baisse. En 2021, Google a réduit les salaires de ses télétravailleurs de 25 % (source : forbes.com). Et la firme n’est pas la seule à adopter ce raisonnement.
Vu que les salaires sont établis en tenant compte du lieu de vie, vivre loin de la métropole implique de percevoir un salaire net inférieur. Ça peut faire mal de prime abord mais ne te concentres pas sur les chiffres. Sois focus sur le style de vie.
En vrai, l’important n’est pas d’aligner le plus de zéros sur ta fiche de paie mais d’avoir un style de vie qui te plaît. Ça passe par éviter de se lancer dans la grande guerre « salarié vs entrepreneur ». Ça passe aussi par le fait de ne pas forcément chercher la paie la plus haute.
Lors de tes négociations avec ton employeur, gardes ton projet de voyage au bout du monde en tête. Et si le salaire qu’il te propose en remote te permet de devenir nomade digital sans stress, saisis l’opportunité.
Devenir freelance pour voyager en travaillant
C’est de très loin la solution la plus marketée pour travailler tout en voyageant.
Toutefois, ce n’est pas une porte grande ouverte sur La La Land. Être freelance a ses avantages et ses inconvénients.
Avant de sauter le pas, je t’invite à lire cet article sur ce que signifie exactement être freelance. Ça t’évitera de te bercer d’illusions.
Le gros avantage de cette situation professionnelle, c’est la liberté absolue.
Techniquement, tu décides de tes revenus et de tes horaires de travail. L’employé en remote est tenu de bosser à des heures fixes, pas toi. Tu peux décider de travailler en vanlife deux jours par semaine ou uniquement trois heures par jour.
Mais ce n’est pas pour rien que j’ai mis techniquement en italique.
Travailler six mois voyager six mois ou voyager toute l’année implique d’avoir de l’oseille. Et cet argent, tu ne l’auras que si tu bosses sérieusement.
Personnellement, je ne pense pas qu’il soit réaliste d’imaginer travailler trois heures par jour tout en vivant à Bali. Pars sur la base de 7-8 heures de travail quotidien pour ne pas être à court d’argent.
Maintenant, il n’y a pas que la volonté qui compte.
En tant que freelance voyageant autour du monde, tu dois t’assurer des revenus réguliers. En gros, tu dois prospecter comme une bête. Mais vraiment, comme une bête.
Lorsque tu es à des milliers de kilomètres de chez toi, tu ne peux pas te permettre de faire 0 ou juste quelques milliers de francs CFA. D’où mon conseil…
💡 Aies d’abord tes clients avant de devenir nomade digital en tant que freelance.
Et si possible, assure-toi un revenu régulier pendant 12 mois avant de prendre la route.
Ainsi, tu auras un bas de laine au cas où les choses tournent mal. Et étant donné que tu as déjà un portefeuille clients et des réalisations, il sera plus facile de convaincre de nouveaux clients.
🎁 [Bonus] Ces jobs qui te paient pour voyager
Oui, au début, j’ai parlé de deux options pour voyager en travaillant. Mais la vérité, c’est qu’il y en a trois.
Tu peux aussi décrocher un job dans lequel l’employeur assure tes dépenses d’expatriation.
Les mieux payés sont de très loin ceux s’adressant à des professionnels qualifiés et expérimentés.
Par exemple, un médecin camerounais qui est recruté pour travailler dans un hôpital français ou un ingénieur togolais embauché par une compagnie singapourienne.
Dans ce cas de figure, la plupart du temps, l’entreprise supporte les charges liées au déplacement et à l’installation dans le pays d’accueil.
Et là, tu te dis sans doute « okay mais moi, je n’ai pas un BAC+5 assorti de sept ans d’expérience professionnelle à des postes de management. Qu’est-ce que je fais ? ».
Eh bien, ce n’est pas grave. Cherche un poste à faible responsabilité mais qui exige une compétence particulière.
L’exemple le plus facile, ce sont les ESL teachers ou professeurs d’anglais.
Au Japon et en Corée du Sud, il y a une pléthore d’écoles privées qui recrutent des étrangers pour enseigner l’anglais. Tu peux être recruté dans ton pays et certaines compagnies (notamment en Corée du Sud) te fournissent même un hébergement.
Tout ce qu’il te demande, c’est :
- d’avoir moins le TEFL ;
- de posséder un diplôme universitaire dans n’importe quelle filière ;
- d’être originaire d’un pays dont l’anglais est une langue officielle.
La liste de leurs critères s’arrête là.
Au Japon, le site web le plus prisé pour les étrangers à la recherche d’un emploi, c’est Gaijinpot. Pour la Corée du Sud, tu peux tenter ta chance sur jobkorea.co.kr.
Et il n’y a pas que dans l’enseignement que tu peux décrocher ce type d’emplois. D’autres industries telles que l’informatique (TIC), le transport maritime de marchandises, fille au pair, etc.
Fais des recherches. Tu risques d’être agréablement surpris.
25 métiers qui permettent de travailler tout en voyageant
Je l’ai déjà dit mais je le répète une dernière fois : les jobs pour voyager autour du monde ne manquent pas.
C’est même le contraire ; ils sont légion. Tout ce que tu as à faire, c’est de suivre ce plan détaillé pour trouver celui qui matche avec tes compétences, tes talents et tes aspirations. Ensuite, tu prospectes/postules jusqu’à ce que ça morde.
Maintenant, au cas où, je te donne quand même 25 idées de métiers pour travailler en voyageant.
- Client Business Manager.
- Customer Success Manager.
- Comptable.
- Traducteur.
- Assistant personnel/virtuel.
- Growth Marketing Manager.
- Project manager.
- E-business Project manager.
- Consultant en recherche.
- Sales Team Lead.
- Développeur web.
- Data Scientist.
- Business analyst.
- Senior engineer.
- Strategy operations.
- Enterprise Data Operator.
- Performance Marketing Lead.
- Email marketing specialist.
- Clinical Sales Analyst.
- Virtual Medical Scribe.
- Rédacteur web.
- Monteur vidéo.
- Créateur de contenu.
- Social Media Manager.
- Account Manager.
Les meilleurs pays pour voyager tout en travaillant enfin révélés !
Bien… À ce stade, tu as déjà un job pour voyager autour du monde.
Maintenant, il faut encore répondre à une question : où aller ?
Travailler tout en voyageant, ce n’est pas comme aller en vacances. La différence est simple : tu dois bosser. Chaque jour (ou plusieurs fois par semaine), tu devras travailler et assurer la satisfaction de tes clients (ou de ton employeur).
Du coup, il va falloir que tu gardes un œil sur le coût de la vie, le débit internet et les formalités administratives (visa).
J’en ai déjà parlé dans cet article sur le nomadisme digital africain. Lis-le pour en apprendre plus sur les fondamentaux du nomadisme digital et les facteurs à prendre en compte.
Et je ne me suis pas arrêté là.
Toujours dans cet article, je te donne cinq pays où il est facile de travailler en voyageant si tu détiens un passeport africain. D’ailleurs, si tu me suis sur YouTube, tu sais que je suis moi-même dans l’une de ces contrées.
Je ne vais pas te spoiler les pays où travailler en vanlife 🤭. À la place, lis cet article : https://thesexychemicalcompany.com/2022/01/06/5-pays-favorables-aux-nomades-digitaux-africains/
L’astuce ultime pour travailler efficacement pendant un tour du monde 🌍
Travailler et voyager à l’étranger apporte son lot de challenges.
L’un d’entre eux, c’est que tu seras soumis à la tentation.
Projette-toi un peu dans cet hypothétique futur. Tu es à Nairobi, à mille lieues de chez toi. As-tu vraiment envie de bosser ? Non. Tu seras sans doute plus enclin à aller visiter le Kenya. Du coup, ton esprit va gamberger plus que d’habitude.
Pour être capable de travailler en voyageant toute l’année, tu dois te créer des nids douillets.
C’est-à-dire qu’une fois arrivé dans ton pays d’accueil, tu dois recréer un foyer et une routine. Et ça commence par le choix de ton hébergement.
❌ Pas d’auberges de jeunesse, pas de bedspaces, pas de capsule hôtels ou autre forme d’hébergement collaboratif.
Je te suggère de louer un appartement meublé via AirBnB, Facebook Marketplace ou autres. Ainsi, tu auras ton intimité, ton propre espace, et surtout, tu optimiseras tes coûts.
Alors oui, je sais, c’est plus onéreux qu’une auberge de jeunesse mais laisse-moi tenter de te convaincre.
Avantage n°1 : tu seras zen 😴
Le souci avec les hébergements partagés, c’est que tu ne sais jamais sur qui tu peux tomber.
Tes colocataires peuvent être des sucres tout comme ils peuvent avoir des tendances criminelles. Imagine un peu si tes affaires disparaissent pendant ton absence…
Il est vrai que les auberges de jeunesse proposent souvent des coffres-forts mais est-ce assez ? Je pars du principe que tu voyages avec une valise ou un gros sac à dos. Toutes ces affaires ne peuvent pas rentrer dans un box.
En plus des risques de vols, il y a aussi les nuisances sonores et le manque d’hygiène de certains. Si tu as vécu en colocation, tu sais de quoi je parle…
Surtout qu’à ta différence, les autres invités seront là en mode touriste. Attends-toi aux portes qui claquent à deux autres du matin et aux répétitions de samba au lever du soleil.
Vivre dans un espace partagé, c’est devoir composer avec le caractère de parfaits inconnus. Évite-toi cette peine.
Avantage n°2 : tu pourras bosser en paix 🕊️
Plus de 50 % des professionnels se disent gênés par les bruits au travail (source : start.lesechos.fr). En gros, l’être humain bosse mieux dans le silence.
En louant un appartement meublé, tu disposeras d’un environnement calme, propice à la réflexion. En plus, tu auras un vrai bureau, avec une table et une chaise ergonomiques.
Tu seras le roi de ton domaine. Pas de bruits. Pas de lumières qui restent allumées jusqu’à pas d’heures. Tu as le contrôle total sur ton environnement et peux donc l’optimiser à souhait.
Avantage n°3 : tu feras des économies 🤑
De tous les arguments, celui-ci est sans doute le plus alléchant.
Vu le prix des loyers, rester en auberge de jeunesse peut sembler être un bon plan mais c’est faux. Si tu optes pour cet hébergement, tu devras…
- … louer une place dans un coworking car tu dois travailler au calme ;
- … aller dans des cafés (et donc consommer) pour pouvoir bosser sans bruit ;
- … manger au restaurant parce qu’il n’y a pas de cuisine.
Tout ça va alourdir ta facture et affecter négativement tes performances professionnelles.
Reste l’option des hôtels. Eux aussi te procurent du calme sauf qu’il n’y a pas de cuisine et pas forcément d’espace bureau. Du coup, pour les séjours longue durée, c’est tout sauf optimal.
La routine : l’élément clé pour bien travailler tout en voyageant
Travailler et voyager à l’étranger implique d’avoir une routine et de s’y tenir.
Oublie les marchands de rêve qui te font miroiter de la spontanéité. Si tu te laisses guider par tes émotions, tu seras en retard dans des livraisons et perdras des clients. Avant que tu ne t’en rendes compte, tes caisses seront vides.
Avant même de monter à bord de ton avion, établis une routine claire.
À quelle heure vais-je me réveiller ? Entre quels créneaux horaires vais-je bosser ? Quelles sont les plages que je dédie aux activités touristiques ?
Eh attention, cette routine doit être établie en tenant compte des fuseaux horaires de tes clients et aussi des effets du décalage horaire sur ton corps.
Je m’explique.
Si tu passes de GMT+1 à GMT-8, pendant 7 à 10 jours, tu vas somnoler en journée. Et je ne parle pas de petites siestes. Ce sera comme si tu avais le palu.
En foi de quoi, ce n’est pas l’idée du siècle de caler des gros projets juste après ton départ. N’oublie pas que tes horloges internes ont besoin de temps pour s’acclimater aux nouveaux horaires. Tiens-en compte dans tes plannings.
En parallèle, saches que tu devras caler au moins 3-4 heures sur les heures d’activité de tes clients.
Ceci dit, je vais m’arrêter là.
J’espère que cet article t’a été utile. Si tu as des questions en suspens, poses-les moi en commentaires mais surtout, SURTOUT, abonne-toi à la newsletter pour être notifié dès qu’un article paraît.
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