3 freelances sur 4 échouent lamentablement sur ComeUp

3 FREELANCES SUR 4 ÉCHOUENT LAMENTABLEMENT SUR COMEUP À CAUSE DE CECI

Ces derniers temps, je passe de très nombreuses heures sur ComeUp. Je ne sais pas… Les choses ont changé. Ou alors, c’est moi qui aspire à plus en tant que rédactrice web freelance.

Dans tous les cas, la plateforme française est en passe de devenir ma number 1, bien avant TextBroker. D’ailleurs, cher lecteur, je vais te faire une confidence : ces derniers mois, TextBroker n’est plus le mastodonte qu’il était. À vrai dire, je ne serais pas surprise si le portail fermait ses portes. Non… Peut-être suis-je juste trop pessimiste.

Bref. Revenons à notre sujet : ComeUp.

Pourquoi 3 freelances sur 4 échouent sur ComeUp - pin it!

Actuellement, si je ne devais recommander qu’une plateforme de rédaction web, ce serait celle-là. Pourquoi ? Parce que ComeUp te donne les pleins pouvoirs sur tes prestations. C’est toi qui détermines le tarif, le nombre de mots, le délai de livraison, etc.

Tu es réellement The boss.

En plus, la commission prise la plateforme est très faible. Vu que j’ai souscrit à l’offre ComeUp Plus standard (89,90 €/an), les intermédiaires ne prélèvent qu’un euro par transaction. Et si tu penses que c’est beaucoup, saches qu’Upwork prend 20 %, plus des frais sur les virements ainsi qu’un pourcentage du montant versé par l’acheteur.

Tout cela pour dire que ComeUp est un portail que j’apprécie particulièrement. D’ailleurs, si tu n’y es pas encore, je t’invite à t’y inscrire en utilisant mon lien affilié : https://comeup.com/?affiliation=NlxitGem. Cela ne te coûtera rien et m’aidera à continuer à créer du contenu.

Toutefois, en errant sur les forums, je me suis rendu que près de trois freelances sur quatre avaient de la peine à y générer des revenus réguliers. Et en analysant les micro services de ces derniers, j’ai rapidement compris pourquoi.

1. Le manque de compétences

« Si tu peux le rêver, tu peux le faire » – Walt Disney.

Enhardis par les mots du fondateur de la firme pour enfants, nombreux sont ceux qui se lancent dans le freelancing. Plus encore à l’ère des startups, où les jeunes sont encouragés à balancer leurs CV et à sauter à pieds joints dans l’entrepreneuriat.

Oui… Mais non.

Il y a un élément qui ne peut pas être remplacé par la motivation, la discipline et la pensée positive : la compétence.

Le manque de compétences - la raison n°1 pour laquelle les freelances échouent en ligne

Je pense profondément que c’est un élément sur lesquels les business evangelists n’insistent pas assez. Internet a fait tomber les barrières et du moment que vous avez un ordinateur et une connexion, vous pouvez générer des revenus en ligne. C’est vrai.

Mais cela fonctionne si et seulement si vous avez un savoir-faire qui peut être monnayé.

L’entrepreneuriat numérique n’est pas la voie de la facilité. Ce n’est pas là où tu poses tes valises après avoir tenté tous les concours et avoir essuyé des refus de toutes les entreprises privées. C’est un écosystème qui a ses propres règles et ses propres filtres, même si ces derniers sont invisibles.

Or, malheureusement, sur ComeUp, beaucoup de personnes s’inscrivent pour « gagner de l’argent ». Du coup, vous avez des rédacteurs web qui ne savent pas rédiger, des graphistes qui dessinent sur Paint (#histoirevraie) et des développeurs web qui maîtrisent un seul template de WordPress.com.

Cher lecteur, j’en ai déjà parlé de long en large dans un précédent article : l’entrepreneuriat n’est pas une solution au chômage. Ce n’est pas la porte qu’on emprunte quand toutes les autres semblent closes. Et surtout, ce n’est pas un moyen rapide de gagner de l’argent sans fournir d’efforts.

Comment l’algorithme de ComeUp détecte et punit les vendeurs peu compétents ?

Ce qu’il faut savoir, c’est que sur ComeUp, il y a des statistiques visibles par le vendeur et d’autres uniquement par les webmasters. Je ne l’ai découvert que la semaine passée, lors d’un coaching avec un représentant de l’entreprise.

Et si ton échec était lié à un manque de compétences - pin it!

Lors de cet échange, la dame m’a expliqué qu’en plus des mentions visibles (respect des délais, taux de complétion, nombre de commandes, etc.), ComeUp se basait sur d’autres ratios. Parmi eux, il est possible de citer :

  • le taux de conversion par messages. Sur 100 personnes qui t’écrivent, combien vont commander un service ? Plus le pourcentage est élevé, plus ComeUp va faire remonter tes prestations dans ses résultats de recherche ;
  • le panier moyen. Tout comme le nombre de commandes, le montant dépensé par le client lambda est pris en compte par l’algorithme de ComeUp.

Il y en a d’autres mais ce sont ces deux-là que je vais utiliser dans l’exemple qui suit.

Étude de cas : pourquoi est-ce que certains prestataires ne réalisent pas de ventes sur ComeUp ?

Supposions que tu proposes de rechercher 500 emails ciblés pour 5 €. Seul hic : tu as des compétences basiques en scrapping, lesquelles rendent impossible l’affinage des résultats. Mais bon, il en faut plus pour te décourager.

Tant bien que mal, tu parviens à attirer 10 prospects. Après juste deux-trois questions, huit se rendent compte que tu n’es pas l’Homme de la situation et tournent les talons. Première erreur ! Ton taux de conversion chute à 20 %, ce qui est un très mauvais signe pour le logiciel de ComeUp.

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Sur les deux qui passent commande, un te laisse un avis négatif après la réception. Le second réalise son erreur et annule la commande.

À ce stade, uniquement à cause de ton manque de compétences, tu as toi-même tué la visibilité de ta prestation. Faible taux de conversion par messages + avis négatifs + annulations fréquentes… ComeUp va pousser ton micro service au fond de ses résultats. Tu deviendras invisible aux yeux des potentiels clients. Et lentement, tu basculeras dans l’aigreur et le prolétariat.

Ce que font tous les vendeurs qui réussissent sur ComeUp

Tous maîtrisent leurs domaines d’expertise.

Au moment où ils s’inscrivent sur ComeUp, ils sont déjà en mesure de livrer un travail de qualité.

Ce n’est pas sur tes clients ComeUp que tu viendras apprendre à insérer des balises HTML ou paramétrer tes sites Shopify. Tu acquiers d’abord le savoir et ensuite, tu t’en sers pour créer une plus-value pour ton client.

Eh attention, ne crois pas que je prêche corps et âme pour la Formation Rédacteur Web Africain Freelance. Même si suivre des cours te permet d’être plus rapidement opérationnel, tu peux te lancer sur internet en autodidacte. Seulement, dès que tu mets un prix sur ton offre, tu as l’obligation de fournir une prestation de qualité, qui répond aux normes du marché.

Tous les bons vendeurs de ComeUp avaient acquis de l’expertise soit via une formation, soit via leur parcours pro avant de se lancer sur le portail.

Le point commun des vendeurs qui ont un défaut d’expérience

Être débutant n’est pas une mauvaise chose ni même une honte. Tout le monde a commencé quelque part. Cependant, il faut parfois avoir le courage de réaliser une introspection, de constater ses manquements et de faire le nécessaire pour les combler.

Ce qui sépare les winners des losers sur ComeUp - pin it!

Je suis rédactrice web depuis 2018, je suis formatrice depuis 2021 et pourtant, chaque année, j’assiste moi-même à des cours donnés par d’autres professionnels. SEO, copywriting, rédaction web, … Comme on dit au Cameroun, l’école ne finit pas.

Malheureusement, j’ai remarqué que beaucoup de vendeurs peu professionnels avaient des réactions émotionnelles à des remarques rationnelles. D’ailleurs, quand tu regarderas la vidéo YouTube que je suis en train de monter, tu te rendras compte que certains formateurs se livrent aussi à ce petit jeu.

Prenons le cas d’un rédacteur web à qui il a été demandé de rédiger un article de 500 mots sur la paella. Lors de la remise, le texte est tellement bourré de fautes que le correcteur de Word souligne presque chaque phrase. Quand le client lui fait la remarque, il s’emporte en disant que lorsqu’on veut un texte irréprochable, on paye plus.

C’est une histoire vraie. La cliente avait par la suite commandé chez moi pour que je réécrive le texte.

Ou alors, un prestataire est censé livrer des adresses email ciblées et ne le fait pas. Quand l’acheteur lui fait remarquer qu’il s’agit de courriels génériques, il monte sur ses grands chevaux et lui rétorque qu’avant de commander, il faut demander l’avis du vendeur (#histoirevraie).

Quand tu n’as pas le succès commercial que tu penses mériter, ce n’est pas toujours la faute des autres.

Ce n’est pas forcément le racisme. Ce n’est pas toujours la misogynie. Ce n’est pas systématiquement à cause de ton lieu de résidence. Ce n’est pas parce que les clients n’ont pas le bon mindset. Parfois, c’est juste que tu es mauvais.

Et ce n’est pas grave. Personne n’a commencé au sommet de son art. Personne.

Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que, dès que tu vends un service, tu es tenu de livrer une certaine qualité.

Si tes compétences actuelles ne suffisent pas, reconnais-le et fais le nécessaire pour y pallier.

2. Des services mal écrits

Tu peux être un designer de talent mais avoir beaucoup de peine à te vendre au-travers des mots. Or, sur ComeUp, le client se base en grande partie sur ta bio et la description de micro services. Du coup, si tes textes sont mal écrits, devines ce qui va se passer…

Oui. Tu vas subir une chute libre jusqu’aux tréfonds de ComeUp.

L’algorithme de ComeUp ressemble un peu à celui de Google.

En fonction des mots que tu utilises, tu seras positionné sur certaines requêtes et pas sur d’autres. Mais si les internautes quittent ta page après l’avoir lu, ton taux de rebond va exploser et ta position va baisser.

C’est simple, efficace et même sans solides notions en SEO, c’est très facile à comprendre. C’est pourquoi il est essentiel que ta présentation de micro services pousse à l’achat. Ah, l’importance du métier de rédacteur web… Même là où personne ne nous attend, nous sommes essentiels.

Rédiger pour ComeUp est un art à part entière. Heureusement, j’en avais déjà parlé dans une vidéo YouTube.

Pour t’aider au mieux, je suis entré dans les détails. Il faut donc prévoir une quinzaine, voire vingtaine de minutes pour apprendre à rédiger des descriptions de ComeUp qui convertissent réellement.

Je t’invite de ce fait à enregistrer la vidéo pour revenir dessus si besoin est.

3. Une communication déplorable

Un jour, je vais organiser une masterclass sur l’art de communiquer en ligne avec ses clients. Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment mais je vais le faire.

Même si ton prospect est sympathique, n’oublies pas que ce n’est pas ton ami, ton cousin ou ton partenaire. Alors, les familiarités, les messages passifs-agressifs, vraiment… Chers prestataires, apprenons à faire mieux.

Il y a deux ans, j’avais écrit un article sur la netiquette qui, je dois l’admettre, avait fait des chiffres désastreux 😂.

Mais ça ne fait rien. Il en faut plus pour me décourager.

Cher lecteur, même si les applications de messagerie rapprochent les gens, elles ne t’exemptent pas de certaines manières. Il est absolument inconcevable qu’un prestataire de services soit…

  • … incapable de dire « bonjour » ou « comment allez-vous ? » ;
  • … allergique au fait d’écrire des messages de remerciements lors du contact et de la validation de la commande ;
  • … uniquement prompt à parler avec des onomatopées ou des phrases courtes (cc, hey, je vois, hum, etc.) ;
  • … assez brave pour parler à ses prospects avec un ton sec (« Oui ? », « Qu’est-ce que vous voulez ? », « C’est pourquoi ? ») ;
  • … suffisamment hautain pour répondre si, quand et comme il veut à un prospect ;
  • Etc.

Il n’est pas question de vous rouler aux pieds de vos prospects mais d’être poli et cordial.

Un ancien proverbe chinois dit que celui qui ne sait pas sourire ne devrait pas tenir une échoppe. Tu n’imagines pas à quel point c’est vrai.

Quand un client vers toi, il a des craintes et des doutes. Il ne sait pas si tu es réellement compétent, si tu respecteras les délais, etc. Et une attitude froide, qui frise l’insolence, ne l’incite pas à te faire confiance. Et même s’il commande, il ira ensuite vers une personne capable de le traiter comme un être humain.

Je pourrais parler des heures et des heures de l’art de communiquer en public.

Mais vu que je n’ai pas envie de te retenir en otage et que l’article fait 2 000 mots, je vais m’arrêter là.

Dis-moi : selon toi, y a-t-il d’autres éléments qui bloquent les freelances sur ComeUp ?

Tes réponses sont attendues en commentaires et surtout, SURTOUT, abonne-toi à la newsletter pour être notifié par email dès qu’un article est publié.

3 raisons qui t'empêchent de réussir sur ComeUp - pin it!

2 commentaires

  1. Jaurès says:

    Excellent article comme toujours Magali.

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