Cher lecteur, savais-tu que la recherche de notoriété était l’une des raisons les plus fréquentes pour ouvrir un blog ?
Par notoriété, je ne te parle pas de ton nombre de visiteurs mensuels. Après tout, si on écrit, c’est bel et bien pour être lu.
Non, je fais allusion au fait d’être sous les feux de la rampe… littéralement ! De figurer en couverture des magazines, de recevoir des produits avec lesquelles tu t’afficheras sur tes stories Instagram, d’être de toutes les soirées VIP…
Non pas que je le critique. Chacun est libre d’user de son image comme il le souhaite. Et honnêtement, vivre de son image est un moyen de gagner sa vie bien plus difficile qu’il n’y parait. Il ne suffit pas de 2-3 jolies photos. Ce sont des heures et des heures de travail accompagnées d’un stress qui ne dit pas son nom.
Comme tu le sais, j’ai quitté Facebook et autres depuis fort longtemps, que ce soit à titre personnel ou professionnel. À chaque fois que j’évoque mon blog, et que je poursuis en disant que je ne suis sur aucun réseau social, j’ai droit à la même réaction : « Sérieux ? Tu es blogueuse et tu n’as pas de compte sur les réseaux sociaux ? ». Oui, M’me, c’est la vérité.
J’ai fait le choix de ne pas partager d’informations personnelles (en dehors de mes pensées) sur internet. Pas de photos, pas de vidéos, pas de données personnelles… Rien.
J’ai choisi de ne pas me montrer sur mon blog et je t’explique pourquoi.
1. Internet n’est pas un ami fidèle
Une fois qu’une information est sur la toile, elle y reste. Elle est comme gravée dans le marbre. Si tu as enfreint les règles du sexting, tu auras beau traquer tes photos de nu avec assiduité, saches qu’il y’en a aura toujours dans les méandres d’internet, d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone.
Idem pour les propos offensants. Si dans un moment de colère, tu as tourné une vidéo fusillant X ou Y entreprise et que par la suite, tu te rends compte que tu t’es trompé, même en la supprimant, il y’aura toujours une trace.
Tu peux toujours faire une vidéo de démenti mais le parfum de scandale a plus d’attrait aux yeux des internautes. Tes regrets n’atteindront probablement pas le même nombre de vues que ton coup de gueule.
Et si tu crois que cela n’a pas d’impact, attends de vouloir travailler pour ou avec ladite entreprise… Tu auras beau évoquer des erreurs de jeunesse, il n’y a pas l’ombre d’une chance que le résultat soit positif.
Et tu sais ce qui est le meilleur dans tout cela ? C’est que c’est le jour où tu t’y attendras le moins que ça te tombera dessus.
Cher lecteur, ne méprends surtout pas sur le numérique : internet is a b*** !
2. Pour pouvoir vivre libre
Le problème quand tu es connu pour ta plume, c’est que l’attitude des autres change radicalement. Certes, leur opinion ne doit pas t’influencer dans le processus pour être heureux. Mais, le hic, c’est qu’on ne te voit plus TOI. À la place, tu deviens une vitrine commerciale géante.
C’est le revers de la célébrité : tu perds tes ailes au profit de privilèges.
Alors oui, le glamour des mondanités a son attrait mais de toutes façons, je suis casanière, solitaire et très indépendante. Je n’ai pas spécialement le désir de me faire interpeller dans la rue. Je n’ai surtout pas envie que mes photos recouvrent les murs d’inconnus.
Alors, je blogue cachée derrière mon écran.
3. Mon visage ne doit pas te cacher la lune
Qu’est-ce que je peux dire par cette citation digne d’un vieux maître chinois ? Que ma vie privée ne doit pas interférer avec les messages que je véhicule.
Quand j’écris un article, comme par exemple Comment retrouver confiance en son sex appeal après une grossesse ?, je ne voudrais pas que tu sois occupé à chercher les signes de maternité sur ma photo de profil au lieu de te concentrer sur le cœur du sujet.
Non, ce n’est pas une critique à ton égard.
Si je partage de splendides photos de vacances avec sable fin et mer cristalline, la première question qui se pose est : « où est-ce ? ». C’est le même principe pour les photos et les données personnelles.
Avant de les diffuser, il faut être sûre d’être disposé à répondre aux interrogations qu’elles vont susciter. Et surtout, veiller à ce qu’elles ne supplantent pas l’information qu’on désire véhiculer.
C’est l’une des raisons pour lesquelles je préfère faire sans.
Dis-toi que je ne suis qu’un simple messager. Ni plus, ni moins.
Blogues tu aussi de façon anonyme ? Pourquoi ?
Tes réponses sont attendues en commentaires, mais surtout, SURTOUT, abonnes toi au blog et reçois un email dès qu’un article est publié.
[MAJ : Lors de la publication de l’article, WordPress m’a annoncé avec fracas que c’était le 100e article publié ! Si ce n’est pas amusant ? Un 100e article de blog qui traite de la condition de blogueuse… Souvent, le hasard fait bien les choses.]
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