[VIDÉO YOUTUBE] DE FORMATEURS À GOUROUS OU PROPHÉTES : QUE SE PASSE-T-IL ?

Très cher clan,

Aujourd’hui, nous allons parler d’une secte qui rapporte des milliards de dollars : le bonheur.

Et plus particulièrement, cette vidéo portera sur deux départements qui ont explosé ces dernières années. Je pense bien évidemment au développement personnel et à la religiosité.

Non. Trop facile.

Enfonçons-nous un peu plus dans les abysses de l’enfer. Grattons les couches du péché et de faux semblants.

Il est temps d’apporter une réponse à une question que vous vous êtes sans doute posé : pourquoi certains formateurs deviennent-ils des gourous du développement personnel ou des évangélistes ?

Attention, la réponse risque de vous laisser bouche bée…

Parce qu’ils n’ont pas l’expertise requise

Oui.

On entre directement dans le ring et sans prendre de gants.

Très souvent, quand un formateur passe plus de temps à prêcher la puissance divine ou à insister sur la confiance en soi, c’est qu’il est défaillant dans son domaine.

Consciemment ou inconsciemment, il le sait.

👇 Lien de la vidéo YouTube qui reprend l’article 👇

Sauf qu’au lieu de développer son expertise, il préfère pointer un doigt accusateur vers des entités éthériques.

Prenons le cas d’un prétendu formateur en rédaction web qui ne sait même pas comment utiliser la balise Strong. Grâce à l’industrie du gig, il peut engager un vrai rédacteur web pour rédiger le curriculum de sa formation. Ensuite, il n’a plus qu’à chercher un copywriter pour avoir une belle page de vente et une séquence email.

Le hic, le très gros hic, c’est qu’à un moment donné, il va devoir s’adresser à son audience. Il sera obligé de donner cours, d’animer un webinaire ou de créer du contenu. Et c’est là que son incompétence va le rattraper.

Laissez-moi vous dire que même un coaching de 15 minutes peut sembler une éternité quand on ne sait absolument pas de quoi on parle.

La voie de facilité, c’est de s’en remettre à des forces qui dépassent l’être humain lambda. Et qui mieux que Dieu pour garantir le succès, l’abondance, la réussite ? Pour éviter d’être étiqueté prophète, d’autres optent pour une secte très en vogue : le développement personnel.

C’est ainsi qu’au lieu de recevoir 15 minutes d’éducation sur la recherche de mots-clés, vous finissez avec un quart d’heure dédié à la confiance en soi.

Il faut persévérer, il faut avoir le bon « mindset », c’est juste une question de temps, …

Je crois aussi que l’état d’esprit impacte les résultats mais il ne faut pas exagérer. La pensée positive ne suffit pas. De mémoire, dans ma propre formation, tout ce qui a trait au mental dure maximum 15 minutes sur un curriculum de plus de 15 heures.

Pour une personne peu, voire pas compétente, la spiritualité ou le développement personnel n’est rien de plus qu’un cache-misère. Et surtout, c’est un excellent moyen de se dédouaner.

Les techniques copiées-collées qu’elle vous a donné ne marchent pas ? C’est parce que le second nom de Dieu, c’est le temps. Ou alors, il est temps d’entrer en méditation pour augmenter votre taux vibratoire et surmonter cet obstacle.

Cher clan,

Ne vous méprenez pas. On peut suivre une excellente formation et ne pas avoir de résultats. Parce que, spoiler, l’entrepreneuriat est un secteur difficile. Mais à un moment donné, quand 80-90 % des cours ont trait à des concepts ésotériques, il y a un problème, un très gros problème.

Et très souvent, c’est que la personne ne sait absolument pas de quoi elle parle.

Pour conclure cette partie, je vais vous prendre un exemple personnel.

Votre oratrice, la Samouraï des mots, est toujours en quête d’opportunités d’investissement. Un jour, j’ai reçu un flyer pour une formation en ligne payante. Elle était tenue par une Camerounaise de 25 (ou 27 ans) qui promettait de nous enseigner comment elle avait réussi à construire un immeuble locatif en deux ans.

J’ai acheté mon ticket d’entrée et me suis inscrite.

Si j’avais su…

La session faisait deux heures. Durant les 10 premières minutes, nous avons vu les avantages des investissements immobiliers. Revenus passifs, prend de la valeur, etc.

Et les autres 110 minutes furent remplies d’empowerment féminin, de motivation personnelle et autres sujets hors-sujet. Je venais pour apprendre à devenir le prochain Donald Trump et j’ai appris comment elle allait au travail en talons et avec son enfant dans les bras. Sérieusement !

Au bout d’un temps, l’une des participantes n’a plus résisté et l’a bombardé de questions.

Finalement, elle nous a expliqué que c’était son conjoint qui avait bâti son immeuble. Il avait tout fait de l’achat du terrain jusqu’à la gestion des locataires.

Oui…

C’est ce que je disais plus haut.

Quand un formateur est trop dans le « right mindset » ou la foi, très souvent, c’est qu’il n’a pas l’expertise dont il se prévaut.

Parce que leur business ne marche plus

Parmi les formateurs hippies, il y a ceux qui n’ont jamais expérimenté le succès et il y a les autres. Ceux dont les affaires roulaient parfaitement. Avant. Et maintenant, ils connaissent une traversée du désert sans précédent.

Attention à ne pas confondre ces coachs avec ceux de la première catégorie.

Ici, ils ont fait effectivement un savoir-faire mais ce dernier est daté. En fait, disons que les stratégies qui ont fait leur succès sont devenues obsolètes.

Un simple exemple : le rédacteur web qui continue de bourrer le mot-clé principal en se disant que cela le fera ranker sur Google. Cela fonctionnait au début des années 90. Aujourd’hui, c’est la méthode la plus efficace pour être puni par Google.

Et ce n’est pas juste avec la rédaction web ou les moteurs de recherche.

À chaque seconde, le monde change. Le problème, c’est que certaines personnes restent bloquées dans le passé. Par nostalgie ou par utopie, elles peinent à accepter le monde moderne. Du coup, elles se trouvent en décalage complet avec la réalité.

Pour un professionnel, c’est une situation qui peut être très difficile à vivre. Pire… parfois, il reste dans le déni.

Le souci, c’est qu’en tant que formateur, il doit communiquer sur un savoir qu’il ne possède plus. Du coup, il verse dans les Amen, dans les Alléluia et dans les discours motivants.

Parfois aussi, c’est un moyen de fuir un quotidien qui ne leur convient plus. Au lieu de regarder le gris de leurs vies, ils se convainquent que la félicité arrive. Il suffit de lever le regard vers le ciel ou de rester positif en toutes circonstances.

C’est dur…

J’espère que ni vous ni moi n’arriverons jamais à ce stade.

Parce que c’est facile

Des sept péchés capitaux, la paresse est de très loin le plus sournois.

Étudier requiert trop d’efforts alors, vous trichez.

Fournir un travail de qualité exige de sortir de votre zone de confort alors, vous volez.

Ce n’est pas pour rien qu’il se dit que la paresse est la mère de tous les vices.

Chaque jour, des millionnaires naissent sur internet. Je ne vais pas mordre la main qui me nourrit : le World Wide Web est véritablement un vivier de ressources. Seulement voilà… Pour cueillir ses fruits, il faut relever ses manches. Et trop de personnes ne sont pas disposées à le faire.

En tant que rédactrice web, j’ai beaucoup rédigé dans la thématique de l’entrepreneuriat. Beaucoup. Et l’un des revenus passifs qui est très souvent mentionné, c’est de créer des formations en ligne.

Le souci, c’est qu’une formation de qualité ne peut voir le jour que si la personne a de l’expertise dans le domaine. C’est-à-dire si elle a sué sang, sueur et larmes pour en arriver là où elle est aujourd’hui.

Pensez-vous qu’une personne paresseuse va travailler durant des années pour accumuler de l’expérience ? Oh que non.

Elle va se contenter d’aller sur les moteurs de recherche, de copier-coller des textes, d’externaliser la création de contenu et puis basta !

Je connais un rédacteur web Camerounais qui a été engagé pour rédiger les textes d’une formation. Son client lui a assuré que tout était fait. Au moment où il reçoit le briefing, il est tombé de haut. C’étaient juste des notes gribouillées à la va-vite.

Son client est l’une des raisons pour lesquelles certaines formations laissent à désirer.

C’est une personne qui veut gagner de l’argent. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, c’est même très bien.

Pour générer des revenus, elle a décidé de mettre sur pied une formation en ligne. Ok…

Sauf qu’elle n’a pas la légitimité professionnelle pour le faire et qu’elle est trop paresseuse pour effectuer un réel travail de recherches. Résultat des courses : la formation sera floue, non spécifique et s’adressera à un public aussi vaste que le désert du Sahara.

Attention… Je ne tire pas sur mon collègue. Mais la réalité, c’est qu’une bonne formation doit répondre à un problème spécifique éprouvé et surmonté par celui qui la donne.

Chaque personne a son expérience de vie. Elle a son vécu qui est le fruit de ses luttes. Et c’est ce parcours qui rend véritablement une formation unique.

Sauf que… malheureusement… certains préfèrent sauter la phase de hustle et traverser la ligne d’arrivée. Le résultat ? Je vous laisse deviner par vous-même.

Sur ce, je vous laisse.

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