Cher lecteur,
Aujourd’hui, je suis d’humeur joviale.
Nous sommes le lundi 12 décembre 2023. Le soleil brille haut dans le ciel. Un vent frais me caresse les joues.
Il y a des jours comme ça où, sans raisons particulières, tout semble plus beau.
Du coup, je me suis lancé un défi : écrire en étant sous la coupelle du chatbot de Bing.
Non, je n’ai pas cédé aux sirènes de la rédaction web assistée par IA. Ce qui tu lis est tapé du bout de mes doigts.
J’ai demandé à Bing de me suggérer une idée d’article de blog. Après quelques essais, finalement, un thème m’a plu. Bon… Tu t’en doutes au vu du titre. Il est question de parler des sept règles indispensables à toute relation équilibrée.
Parce que je suis sadique sur les bords, j’ai rajouté une couche de difficulté : rédiger au moins 1 500 mots en 90 minutes maximum.
Heure de départ : 13 h 51. Nombre de mots : 171.
On est parti !
1. S’aimer soi-même
« Self-love is the best love ».
Est-il encore nécessaire d’expliquer pourquoi il est crucial de s’aimer ?
Il n’y a pas de poudre de perlimpinpin qui te rendra heureux. Il n’y a pas de prince charmant qui volera à ta rescousse. Et si tu comptes sur l’intervention de bonnes fées, tu attendras longtemps.
Tu as besoin de t’aimer.
Autrement, tu ne seras pas en mesure d’être un bon ami.
Réfléchis deux secondes : tu ne peux donner que ce que tu as.
Si ton cœur est un lieu aride, ravagé par des ouragans d’aigreur, tu ne seras pas un bon ami. Ni envers toi-même, ni envers les autres.
Sans doute as-tu déjà côtoyé des personnes négatives. Leur façon de se tenir, de parler, de regarder les autres, … Tout en elles te donne envie de prendre tes jambes à ton cou.
Et bien évidemment, il est quasi-impossible d’avoir des relations saines avec elle. En même, comment bien s’entendre avec une personne qui te rabaisse constamment ?
Ces « faux amis » ne s’aiment pas. Et si tu es incapable de cultiver l’amour envers toi-même, tu deviendras comme eux.
Ou alors, tu chercheras à « acheter » l’amour des autres en disant toujours oui. Et non, être un béni oui-oui ne fait pas en sorte que les autres t’apprécient à ta juste valeur. C’est même l’inverse.
Plus tu donnes sans limites, plus tu es vu comme un essuie-tout. Comme celui dont la vie est tellement vide qu’il est prêt à tout pour recevoir de l’intérêt.
Attends-toi à être appelé à des heures improbables, à ne jamais être rembourser, à être l’éternelle roue de secours, etc.
Est-ce que cela te semble plaisant ? Non ? Je te comprends. Qui a envie d’être soit un petit diable, soit un paillasson ?
C’est pourquoi, si ce n’est pas encore le cas, apprends à t’aimer. Tu en sortiras vainqueur.
2. Apprendre à rester seul
Oui, je sais… Je suis encore en train de prôner l’amour de la solitude.
Mais voilà, c’est uniquement quand tu apprécies ta compagnie que tu es suffisamment à l’aise pour refuser celles des autres.
La peur de rester seul est une force destructrice d’une rare puissance. Peut-être t’en es-tu déjà rendu compte.
Connais-tu une personne embourbée dans une relation toxique car tétanisée à l’idée de mourir seule ?
As-tu déjà côtoyé une personne aigrie parce que ce qu’elle a renoncé à son rêve de peur d’être loin de son cercle relationnel ?
Et que dire de celles et ceux qui s’oublient au profit de quelques sourires ?
Certaines personnes n’ont aucune raison d’être à tes côtés. Aucune.
Toutefois, si tu es incapable de rester seul, tu auras l’impression que des interactions toxiques valent mieux que rien.
Pour t’aider à savourer ta présence, je t’ai glissé un mini-défi à la fin de cet article. Fais-le si tu l’oses…
3. Fixer des limites
C’est le point numéro trois et il n’est même pas encore question d’interaction avec les autres. Cher lecteur, je n’essaie pas de tirer de long en large.
C’est juste qu’avant de t’ouvrir aux autres, tu dois te mettre de l’ordre dans ta psyché.
Cependant, je te rassure : à partir du point numéro quatre, nous allons – enfin – parler de ton entourage.
Une relation ne peut être saine que si des barrières sont posées et respectées. Tu dois savoir ce que tu es disposé à accepter ou pas. Et une fois tes standards fixés, ne les changes pas. Jamais. Et surtout pas si quelqu’un te met la pression.
Un simple exemple.
Supposons que tu ne boives pas d’alcool. Lors d’une soirée, l’une de tes connaissances te propose un shot de whisky. Naturellement, tu déclines la proposition.
C’est là que le jeu de pouvoir démarre.
« Allez, c’est juste un shot », « Fais pas ta sainte nitouche », « Tu insinues que nous qui buvons sommes des poivrots », etc. Tantôt le ton est cassant, tantôt il est complaisant.
Tu as fixé une barrière : tu ne bois pas.
Le simple fait qu’une personne t’incite à l’outrepasser est un mauvais signe. Apprécier une personne, c’est respecter ses choix de vie. Quand un tiers veut te faire renoncer à tes standards, c’est qu’il veut te manipuler.
Mais ça, tu ne te rendras compte que si tu te fixes des limites.
4. Apprendre à écouter
Parfois, la meilleure chose que tu puisses faire est de taire et de laisser les autres parler.
Il t’arrive d’en avoir gros sur le cœur. Tes amis aussi.
Permets-leur de vider leurs sacs sans les réprimer, les couper ou leur proposer des solutions.
Bien sûr, ce n’est pas le moment de scroller sur Instagram ou de partager des TikTok rigolos.
À vrai dire, lorsque tu es avec des proches, ranges ton téléphone dans ta poche. Vraiment, pianoter sur ton portable implique « tu n’es pas important ». Ne fais pas ça.
Écouter est tout un art – que je ne maîtrise pas. Du coup, au lieu de te raconter n’importe quoi, je vais laisser parler une professionnelle.
Attends !
Si tu n’as pas regardé la vidéo, remontes urgemment. Je t’assure que ces douze minutes boosteront tes interactions sociales.
Ne continue que si cette condition est remplie.
5. Faire des compliments sincères
Qui n’aime pas recevoir des mots doux ?
Même si tu habilles pour toi-même, je suis sûr qu’être complimenté par un inconnu a déjà illuminé ta journée.
Essaie de glisser un compliment à chaque fois que tu croises tes amis. Une nouvelle montre, une promotion, un teint frais, … je suis sûre que tu vas trouver quelque chose qui te plaît. Après tout, si tu côtoies cette personne, c’est que vous partagez les mêmes valeurs.
Ce conseil est d’autant plus puissant si la personne est en pleine métamorphose.
Par exemple, supposons qu’une de tes amies fasse un régime amincissant pour perdre ses kilos de grossesse.
Un mois après le début de sa diète, tu la retrouves dans un café. Et c’est là que tu remarques quelque chose… Avant, son pantalon tenait seul. Maintenant, elle a besoin d’une ceinture pour qu’il ne glisse pas.
Elle se rapproche de son objectif. Ses efforts sont en train de payer !
Faites-le lui savoir en lui faisant un compliment. Mais attention, ne soyez pas vague.
Un bon compliment est spécifique.
Par exemple, pour l’amie citée plus haut, il est plus agréable d’entendre : « eh, mais je vois que ton pantalon ne tient plus. Tu as maigri ! Ton rééquilibrage alimentaire fonctionne » que « tu as bonne mine ».
Et aussi, je ne sais pas toi mais personnellement, je préfère les remarques liées à des attributs non-physiques.
Je ne sais pas… Quand une personne me complimente sur mes aptitudes intellectuelles, mon caractère ou mes réalisations, ça me touche plus. En commentaires, dis-moi si c’est aussi ton cas.
6. Admettre ses fautes
Quand tu as tort, excuses-toi.
Reconnaître ses erreurs n’a jamais tué personne. En revanche, cela évite au ressentiment et à l’aigreur de s’installer.
Il n’y a rien de pire que les non-dits.
La rancœur ne disparaît pas par magie. Il ne s’agit pas de grains de sable qui finissent irrémédiablement emportés par le courant. C’est plutôt des blocs d’argile qui s’agglutinent les uns aux autres.
Si tu blesses quelqu’un, excuses-toi. Et pas juste verbalement. Pose les actes nécessaires pour décanter la situation.
Pour avoir des relations saines, ne tombes pas dans le piège que j’appelle « seul Dieu peut me juger ».
Grosso modo, c’est quand tu t’excuses dans ta tête et si les autres ne saisissent pas, c’est de leur faute.
Ça prend plusieurs formes. Parfois, c’est demander pardon à Dieu et pas à la personne que tu as blessée alors que tu sais où la trouver. C’est jouer au mort en espérant que ça passe. C’est blâmer la vie et être limite outré que l’autre soit incapable de voir ta souffrance.
Ne fais pas ça. Si tu veux bien t’entendre avec une personne, fais l’effort de réparer ce que tu as brisé.
7. Accepter les différences
Tes amies ne sont pas tes sosies.
Ils ne sont pas obligés de s’habiller comme toi, de parler comme toi, de vivre comme toi. Ce n’est pas parce que tu ne complètes pas ses phrases qu’il faut couper les ponts.
Les différences favorisent l’ouverture d’esprit. Elles apprennent à écouter sans juger et à envisager d’autres modes de vie.
Alors, acceptes tes amis tels qu’ils sont. Sans changer à la remodeler à ton image.
Dis ainsi, ça semble simple. Mais parfois, cela requiert une force mentale indescriptible.
Bonus : reconnaître un vrai ami
Je conclus cet article avec une vidéo de Jordan Peterson.
Si tu lis cet article, c’est que tu essaies réellement d’être un plus dans la vie de ceux qui t’entourent. Assure-toi qu’ils te renvoient l’ascenseur en apprenant à reconnaître tes vrais amis :
Si tu as un conseil à rajouter, fais-le en commentaires. Et surtout, surtout, abonne-toi à la mailing pour être notifié dès qu’un article paraît.
Défi rédaction
- Heure : 15 h 21 (90 minutes).
- Nombre de mots : 1 674.
- Verdict : réussi !
